Aide explicative des points
Vous vous demandez sans doute : "Mais c'est quoi ces points qu'il y a sur chaque fiche ?!". Je vais ici vous expliquer tout cela. Il y a des points techniques et des points de course. Si ces derniers parlent d'eux-même (points attribués en fonction des compétitions réalisées par le triathlète), les points techniques semblent plus obscurs. Je vais donc vous détailler tout ceci avec le plus de précision possible.
La "Fiche Athlète"
Avant d'aller plus loin laissez-moi vous détailler la "Fiche Athlète". Celle-ci est divisée en 6 zones.
Les deux du haut comportent la zone "mise à jour", qui affiche la date de la dernière mise à jour de la fiche de l'athlète et juste à côté se trouve une petite indication qui permet de savoir si cette fiche a un accès public ou privé.
- Accès public : tout le monde peut voir les données de l'athlète.
- Accès privé : Pour voir les données de l'athlète, l'accès s'obtient après validation d'un mot de passe.
Cette restriction sera modifiable par le triathlète dans une page spécifique. Toutefois, actuellement, tout ceci n'existe pas, c'est pourquoi toutes les fiches sont d'accès public à moins, bien sûr, que vous ne souhaitiez vraiment pas que vos résultats soient visionnés. Auquel cas le webmaster fera en sorte de bloquer l'accès à ces données.
Vient ensuite la photo. Là encore, la photo (s'il y en a), sera affichée ou pas selon l'envie du triathlète. Actuellement, comme pour la restriction d'accès, le choix de pouvoir ou non afficher sa photo n'est pas possible.
Juste à côté de la photo se trouve le baromètre qui indique l'état de forme du triathlète. Il dépend de l'attribution des points. Si, lors d'une nouvelle mise à jour, les points attribués font baisser ou augmenter les points de départ, le baromètre indiquera une regression ou une progression du triathlète.
- Le triathlète a progressé, son état de forme est donc positif, la flèche va vers le haut.
- Le triathlète a régressé, son état de forme est donc négatif, la flèche va vers le bas.
- Le triathlète a maintenu son niveau de forme au même niveau, un signe égal sera affiché.
L'avant dernière zone concerne l'affiche du prénom et de la première lettre du nom du triathlète.
Et pour finir, l'affichage des points : Les points totaux qui sont la somme des points techniques et de course. Des boutons en haut de la page vous permettent d'obtenir un classement par points techniques, par points de course ou par points totaux. L'affichage des points se fera alors en fonction de la sélection demandée.
Les points techniques
Ils représentent l'évolution de vos techniques de nage, de course à pied mais également de celle de pédalage. En effet chaque personne sera évaluée selon des critères qui seront détaillés ci-dessous et qui lui permettront de gagner des points.
Evaluation aquatique
En natation l'évaluation se porte sur votre technique de nage et sur votre V.M.A. (Vitesse Maximale Aérobie) dans l'eau.
En ce qui concerne l'évaluation technique de votre nage il y a 36 habiletés motrices qui sont prises en compte, elles-mêmes réparties en 5 critères. Tout d'abord il y a le critère de la flottaison, puis de la propulsion, de la respiration, du retour de bras et du battement de jambes. Chacun de ces critères comporte 8 habiletés (sauf le retour de bras) à maîtriser afin d'obtenir le maximum de points. Chaque habileté acquise permet de gagner un point sauf les habiletés qui concernent le critère du retour de bras. En effet, n'ayant que 4 habiletés à maîtriser, les points sont doubles pour cette habileté. Comme vous pouvez le constater, le gain maximum est de 40 points pour la technique de nage. Voici en détail les 36 habiletés motrices à connaitre et à maitriser.
Critère d'équilibre :
- Tête dans l'eau : Pour limiter les résistances d'avancement dans l'eau il convient de nager la tête immergée.
- Godilles des épaules : Une godille est un mouvement hélicoïdal des épaules qui permet de libérer complètement l'articulation des épaules, ce qui permet d'avoir une nage beaucoup plus stable. Parallèlement, la godille participe également à la propulsion.
- Pas de godille des hanches : Contrairement aux épaules, les hanches doivent bouger le moins possible. Dans le cas contraire le nageur oscillerait trop sur les côtés ce qui aurait pour conséquence une augmentation des résistances, une perte de flottaison mais surtout un déséquilibre perturbant énormément la nage.
- Jambes allongées : Il est clair que d'avoir les jambes fléchies ou ouvertes ou dans une tout autre position qu'allongée provoquerait un frein mais aussi un déséquilibre superflu dans le style de nage.
- Virage culbute : Le virage culbute est en apparence totalement inutile pour le triathlète, mais en fait, il lui permet de maintenir une certaine continuité dans la nage équivalant à un exercice effectué en eau libre. En effet, nager en piscine donne l'occasion de prendre une "bonne" respiration à chaque longueur. Ce court moment de pause, si court soit-il est une pause ! Pratiquer le virage culbute est la preuve d'une bonne maitrise de la natation mais également garantit un meilleur passage entre la piscine et la nage en eau libre.
- Les mains rentrent dans l'eau dans l'axe de l'épaule : Cela permet d'éviter l'effet anguille de la part de vos jambes. Plus vos mains rentreront dans l'eau de façon désaxée et plus vos jambes tenteront de rattraper le déséquilibre causé par des translations de gauche à droite. Or, pour avancer droit devant, il vaut mieux provoquer des mouvements qui évitent les propulsions sur les côtés.
- Les mains sortent dans le prolongement du corps : On retrouve le même problème que pour l'habileté du dessus mais cette fois-ci lorsque les mains arrivent près de la cuisse.
Critère de propulsion :
- Bras tendus devant : Le fait d'aller chercher une prise d'appui loin devant garantira une amplitude maximale de l'avant.
- Bras tendus derrière : Idem pour l'arrière, l'amplitude sera maximale si on pousse l'eau le plus loin possible vers l'arrière.
- Mouvement uniformément accéléré : L'eau étant un élément fuyant, il est difficile de trouver un appui solide. C'est la dure tâche de tout nageur. Pour y parvenir, la main doit constamment avoir une vitesse supérieure à l'eau qu'elle déplace. C'est pourquoi, lorsque votre main entre dans l'eau bras tendu devant, le mouvement qui conduira cette même main à aller derrière pour finir bras tendu derrière, se fera de plus en plus vite afin de toujours pousser de l'eau ayant une vitesse inférieure à cette main.
- Recherche d'appui "S" : Cette recherche d'appui est conditionnée par la godille des épaules. Un mouvement trop prononcé de ce mouvement conduirait à dépasser l'axe de l'épaule provoquant un effet anguille des jambes.
- Mains en cuvette : Pour augmenter légèrement la quantité d'eau que l'on pousse vers l'arrière, les mains peuvent être positionnées en cuvette.
- Doigts légèrement écartés dans la poussée : Au moment où la main arrive au niveau de l'épaule et qu'elle entame sa dernière accélération, il est intéressant d'écarter légèrement ses doigts afin de créer des remous entre eux. Ces remous augmenteront la surface d'appui de la main et donc augmenteront la propulsion.
- Coudes non fuyants : Avoir un coude fuyant arrive lorsque l'on assure la propulsion à l'aide du coude et non de la main.
- Nage en continu : Le déplacement de votre corps dans l'eau doit se faire sans discontinuité. Tout le contraire de la nage en rattrapé. Vos mains doivent assurer une propulsion en continu, autrement dit, lorsqu'une main finit de pousser, l'autre main doit commencer la propulsion.
Critère de respiration :
- Respiration 3 temps : Même si la respiration 3 temps dans la pratique du crawl est un gage d'équilibre, cette habileté motrice ne sert cependant pas qu'à cela. Elle montre également la capacité du nageur à s'adapter en fonction du milieu dans lequel il nage (vagues pouvant gêner la respiration d'un côté, etc.) ou en fonction des événements qui peuvent se produire dans l'eau (bousculades au moment du départ, etc.)
- Respiration brève : La respiration est un passage obligé, toutefois ce geste ne doit pas perturber la continuité de la nage. C'est pourquoi la respiration doit se faire entre le moment où un bras est tendu derrière, en fin de propulsion, et celui où ce même bras sera tendu devant, en phase de recherche d'appuis, le tout sans ralentir la fréquence gestuelle des bras, autrement dit par une respiration brève.
- Respiration lorsque le bras arrive à la cuisse : Comme expliqué sommairement plus haut, la respiration doit être placée au moment où un bras arrive en fin de propulsion. C'est à ce moment précis que respirer pertube le moins l'équilibre de la nage. C'est à ce moment également que la cage thoracique est plus propice a une inspration maximale.
- Inspiration profonde : Même si l'inspiration doit être brève, celle-ci doit apporter tout l'oxygène dont ont besoin nos muscles pour continuer notre effort. Une inspiration incomplète provoquera petit à petit un manque d'oxygène qui conduira à un essoufflement pouvant entraîner l'arrêt de l'effort.
- Expiration par le nez et / ou la bouche : Suivant les habitudes de chacun, l'expiration peut se faire par le nez, la bouche ou les deux. Le principal c'est qu'il y ait une expiration et non une apnée.
- Bouche reste droite : Lors de l'inspiration, la tête effectue une rotation sur un côté afin de libérer les voies aériennes que sont la bouche et le nez. Cette rotation de la tête doit suffire pour permettre une inspiration dans les règles. Une quelconque déformation de la bouche pour éviter de tourner la tête ou par peur de boire la tasse, provoquera une contraction des muscles de la mâchoire qui sont ratachés aux cervicales. A la longue ces muscles peuvent provoquer des déplacements de cervicales qui vous obligerons à consulter un osthéopathe pour réaligner votre colonne, ce qui ne résoudra pas le problème. Autant respirer correctement.
- Regard sur le côté : Le regard permet de s'orienter, de mesurer le moment où l'on peut respirer ou encore observer ses adversaires. Respirer les yeux fermés vous désorientera ce qui dans un lac peut vous faire faire des détours importants par rapport aux autres.
Critère de retour :
- Coudes hauts : Le retour du bras doit se faire bras fléchi, coude haut afin d'assurer une complète relaxation du couple biceps / triceps. Ce geste peut paraître un détail mais plus les distances deviennent longues et plus ce geste prend de l'importance. Il évite la tétanie des muscles, ce qui est pratique pour retirer sa combinaison entre autres, mais également pour maintenir une position aérodynamique sur le prolongateur de son vélo.
- Mains relâchées : Toujours dans la même idée, une complète relaxation de la main et du poignet garantira une meilleure transition mais également un freinage plus sûr.
- Avant-bras relâchés : Enfin, dans la lignée du relachement, les avant-bras doivent également être relâchés toujours pour aider à la transition mais aussi pour garantir un meilleur pilotage du vélo.
- Mains passent le long du corps : Le passage de la main le long du corps permet de garantir une implication unique de l'épaule dans le retour du bras.
Critère du battement de jambes :
- Battements permanents : Même si le battement de jambes ne participe que légèrement à la propulsion, en avoir un permet malgré tout d'assurer un équilibre dans la nage.
- Battements réguliers : Un battement de jambes peut être permanent mais avec des irrégularités dans son amplitude : Tantôt à faible amplitude, tantôt à forte amplitude. Cela dénote bien souvent qu'il y a un problème, c'est pourquoi avoir un battement régulier est le gage d'une bonne technique de nage.
- Pointes de pieds tendues : La pointe de pied dans le battement peut paraître insignifiante, et pourtant... Le simple fait d'avoir les pieds en flexion peut (dans le cas d'un exercice en battement pur) faire reculer le nageur plutôt qu'avancer.
- Le battement part de la hanche : Un battement est un mouvement ondulatoire qui naît de la hanche pour finir à la pointe des pieds. La principale erreur dans ce domaine est de créer un battement à partir du genou par une simple flexion extension de celui-ci.
- Les talons sortent légèrement : Un repère intéressant est la sortie du talon lors de la phase de montée du pied. Le talon sort légèrement de l'eau. Inutile de faire sortir le pied. Tout ce temps que le pied passerait hors de l'eau à brasser de l'air ne fera pas avancer le nageur.
- Pointes de pieds vers l'intérieur : Le fait d'incliner légèrement les pieds vers l'intérieur augmente la surface d'appui donc la propulsion.
- Légère flexion du genou en phase descendante : Comme expliqué un peu plus haut, le battement est un mouvement ondualtoire, par conséquent le genou opère une légère flexion en phase descendante.
- Battement accéléré en phase descendante : En phase montante, les pieds vont au ralenti tandis que dans la phase descendante ils accélèrent franchement, car c'est dans cette phase qu'ils propulsent l'eau vers l'arrière et donc font avancer le nageur vers l'avant.
Pour clore les points techniques en natation, il nous reste à voir les points que peuvent apporter votre V.M.A.. Durant la saison, des tests qui permettent de mesurer votre V.M.A. sont programmés. Ils ne sont pas obligatoires, mais ils permettent de mesurer vos progrès et également d'affiner la personalisation de vos entraînements. De plus, ils peuvent vous faire gagner quelques points. En effet, si votre V.M.A. natation est de 3 km/h, vous gagnez alors 3 points. C'est aussi simple que cela.
Pour finir, et comme vous l'aurez remarqué, il n'y a que 4 habiletés pour le critère du retour du bras, cependant, les points comptent double ici. Ce qui nous fait donc un total de 40 points pour l'évaluation de la technique de nage et un maximum de 6,768 points pour votre V.M.A. natation (en référence à la vitesse du record du monde du 400m nage libre détenu par Paul Biederman le 14/11/2009 à Berlin), ce qui nous fait un total possible de 46,768 points rien que pour la partie natation.
Evaluation cycliste
Critères en cours d'élaboration, mais comme pour la natation il y aura des habiletés motrices à maîtriser. En attendant, un test de P.M.A. (Puissance Maximale Aérobie) peut déjà vous faire gagner des points. Contrairement à la natation où l'on meusure la V.M.A. (Vitesse Maximale Aérobie), en cyclisme on mesure plutôt la P.M.A.. Même si la composition de l'eau dans laquelle le triathlète nage ou le sens du courant peuvent influencer sa vitesse, sa V.M.A. ne changera pas extraordinairement tandis qu'en vélo, compte tenu de la vitesse de déplacement, les éléments extérieurs sont beaucoup plus influants. C'est pourquoi il est préférable de mesurer une puissance de référence plutôt qu'une vitesse. L'attribution de points est cependant aussi simple que pour la V.M.A. natation à savoir si vous possédez une P.M.A. de 300 Watt, vous gagnez 300 points. La P.M.A. en cyclisme peut être au maximum de 430 Watt (Information trouvée sur le site de Wikipédia), ce qui nous fait, pour le moment, un total possible de 430 points en vélo.
Evaluation en course à pied
Critères d'habiletés motrices en cours d'élaboration. Ici on reprend la V.M.A. et non la P.M.A. avec comme simple équation : si vous avez une V.M.A. en course à pied équivalente à 20 km/h vous gagnez 20 points. La V.M.A. en course à pied peut être au maximum de 24,508 km/h (en référence à la vitesse du record du monde du 3000m sur piste détenu par Daniel Komen le 01/09/1996 à Rieti), ce qui nous fait, pour le moment, un total possible de 24,508 points en course à pied.
Conclusion d'évaluation technique
En résumé vous pouvez actuellement gagner :
- 46,768 points en natation ;
- 430 points en vélo ;
- 24,508 points en course à pied.
Soit un total de 501,276 points tehniques. Alors au boulot !
Les points de course
Les points de course mesurent votre expérience dans le domaine de la compétition. Plus vous faites de compétitions plus vous gagnez de points. Bien souvent la pratique régulière d'épreuves sportives permet de mieux se connaître et l'émulation qu'apportent les personnes qui vous entourent nous transcende. Plus vous apprendrez à gérer vos courses, plus vous progresserez dans le classement et plus vous gagnerez de points. Bien sûr, les progrès ne viennent pas uniquement en accumulant des courses sans se préparer. Le fait de s'entraîner et de progresser, techniquement parlant, vous aidera beaucoup à améliorer vos classements. Mais voyons ensemble comment les points seront calculés.
L'équation utilisée
Les points de course dépendent de la distance de votre épreuve, de son type d'épreuve, de votre classement scratch et de votre classement selon votre catégorie.
Points de course = type d'épreuve * (( distance/20) + Coefficient de classement scratch + Coefficient de classement catégorie ) + bonus.
Détaillons cette équation.
Distance de l'épreuve
Ici vous indiquez la distance (en kilomètres) de votre épreuve, c'est aussi simple que cela. Cette distance sera ensuite divisée par vingt. Cette division est totalement arbitraire est permet d'éviter de se retrouver avec des millions de points qui sera difficile d'afficher.
Type de l'épreuve
Le type d'épreuve permet d'attribuer un coefficient multiplicateur. Comme vous le voyez, le triathlon possède le plus fort coefficient. Voici le détail de ces coefficients :
- Triathlon, Raid et toutes autres épreuves ayant au minimum trois sports à enchaîner = Coefficient 3
- Biathlon, Swimrun, Duathlon, Aquathlon et toutes autres épreuves ayant deux sports à enchaîner = Coefficient 2
- Run & Bike = coefficient 1.5
- Course à pied, Vélo, Natation, Trail et toutes autres épreuves ne comprenant qu'un seul sport = Coefficient 1
Points de classement scratch
Vous devez ici informer le nombre total de participants et votre place par rapport à toutes ces personnes. Ainsi, on peut évaluer votre classement selon un pourcentage. Ce pourcentage correspondra au nombre de points que vous gagnerez. Voici l'équation qui permettra cela : 100-((votre classement * 100) / nombre de participants). Si vous ne connaissez pas votre classement scratch, par défaut vous aurez 0 point.
Points de classement catégorie
Dans le même registre que pour le classement scratch mais ici vous donnez votre classement selon votre catégorie d'âge. Si vous ne connaissez pas votre classement par catégorie, par défaut vous aurez 0 point.
Exemple
Prenons un exemple : Vous participez à un triathlon sprint, vous finissez 20ème sur 150 au scratch et 15ème sur 70 en catégorie sénior. Un sprint fait en général 25,75 km, c'est un triathlon donc coefficient 3 pour le type d'épreuve. Vous êtes 20ème sur 150 donc 100-((20*100)/150)=86,67 points scratch et 15ème sur 70 donc 100((15*100)/70)=78,57 point par catégorie. Avec tout cela on obtient un résultat de 165,24 points.
Perte de points
Bien sûr vous vous dîtes que l'on peut gagner des points indéfiniment... Sauf qu'il arrive parfois que l'on ne puisse pas finir l'épreuve. Pour diverses raisons mais le résultat est le même, vous ne pouvez pas franchir la ligne d'arrivée. Cela peut engendrer une perte de points. La perte de points symbolise souvent une erreure de votre part et elle peut être plus ou moins importante mais lorsque cela n'est pas le cas, la perte de points n'est pas systématique. Voyons essemble les différentes situations possibles :
- Vous avez été disqualifié (pas bien !). Vous indiquez la distance (environ) parcourue, elle sera divisée par 20 puis multipliée par le coefficient d'épreuve et 20 points seront retirés ;
- Vous avez cassé du matériel (souvent en vélo) et vous ne pouvez finir par manque de chance, peut-être, mais surtout par votre manque de prévoyance quant à l'entretien de votre matériel. Vous ne perdez pas de point, vous indiquez la distance (environ) parcourue, elle sera divisée par 20 puis multipliée par le coefficient d'épreuve mais c'est tout ;
- Vous êtes exténué par manque de préparation, défaut de gestion de course, mauvaise gestion de l'alimentation ou mauvais choix d'équipement, vous abandonnez ! Vous ne perdez pas de point, vous indiquez la distance (environ) parcourue, elle sera divisée par 20 puis multipliée par le coefficient d'épreuve ;
- Vous crevez deux fois en vélo. Vous avez pu réparer la première fois, c'est très bien, cependant la chance est contre vous ou vous avez mal réparé dans la précipitation. Vous ne perdez pas de point, vous indiquez la distance (environ) parcourue, elle sera divisée par 20 puis multipliée par le coefficient d'épreuve ;
- Un événement majeur vient de se produire au sein de votre famille ou un contre-temps important à votre travail vous empêche de faire votre compétition. Vous ne perdez aucun point.
Comme vous pouvez le constater, la perte de points est rare car même si on ne fini pas une course, vous gagnez de l'expérience. Cette expérience vous sera profitable pour une course futur. Seul le fait d'être disqualifié peut vous amener à perdre des points et encore...
Validation
Reprenons l'exemple cité plus haut en détail :
- La distance est de 25,75km / 20 = 1,2875 ;
- Le type d'épreuve nous permet d'avoir un coefficient de 3 ;
- Le classement scratch donne 20 / 150 = 86,67 ;
- Le classement par catégorie donne 15 / 70 = 78,57 ;
Cette épreuve vous fait donc gagner 3*(( 25.75/20 ) + 86,67 + 78,57 ) = 499,58 points de course.
Les bonus
Il existe des "BONUS" qui pourront vous apportez un peu plus de points. En voici la liste :
- Si vous êtes le doyen du club vous gagnez 20 points ;
- Si vous êtes le plus jeune du club vous gagnez 20 points ;
- Si vous êtes le Président du club vous gagnez 20 points ;
- A chaque fois que vous batterez un de vos propres records vous gagnerez 5 points ;
Les points totaux
C'est simplement l'addition :
- Des points techniques ;
- Des points de course ;
- Des BONUS.
L'addition de tous ces points vous donne les points totaux.
C'est l'addition des points techniques, des points de course et des bonus qui vous donne vos points totaux.